
Dans la tourmente après avoir partagé le documentaire, Sophie Marceau s'est expliquée dans les colonnes du Journal du dimanche, début juillet. En relayant sur Twitter le film complotiste, la comédienne de 54 ans se doutait que "ça créerait des controverses", bien qu'elle ne "regrette pas d'en avoir parlé". "On a le droit de penser que parmi toutes les grandes instances ou entreprises pharmaceutiques qui mènent le monde, certaines sont davantage tournées vers le profit", a fait savoir la comédienne, tout en refusant de dire si elle était vaccinée contre le coronavirus ou non. préfère rester évasive sur le sujet, alors que de nombreux soignants refusent d'être vaccinés. "Chacun doit faire en son âme et conscience. Évidemment, je ne suis pas contre les vaccins et il n’est pas question de mettre en danger la vie d’autrui. Je trouve juste qu’en France, on a tendance à prendre trop de médicaments", a-t-elle estimé, tout en préconisant une médecine naturelle et une alimentation saine.
Avec la parodie de débat parlementaire qui a eu lieu ces derniers jours suite au prurit hygiéniste de Macron, d’amusantes perspectives se font jour pour la Patrie des Droits de l’Homme Vacciné : poussés par un gouvernement enragé par la volonté de boucler le sujet le plus vite possible avant la fin de la torpeur estivale, la bande de godillots parlementaires s’est retrouvée à enfiler les articles et les amendements dans la plus totale désorganisation. Sans surprise, l’ensemble du texte voté n’est plus qu’un vaste champ d’absurdités légales, d’impossibilités pratiques et de vexations iniques pour tout un pan de population qu’on écrase de mépris avec cette décontraction, véritablement incarnée par Véran, que seuls peuvent déployer les cuistres et les psychopathes. Partant du principe que l’irrationalité, la panique morale, l’excès et la dinguerie ordinaire se trouvent exclusivement du côté des anti-pass, plus personne ne tique (plus personne ne doit tiquer !) sur des amendements confinant à l’acharnement répressif et punitif n’ayant plus aucun lien avec le médical ou un vague intérêt collectif. La loi n’est plus écrite d’une main tremblante de peur, mais fébrile d’hubris et d’excitation à l’idée d’incarcérer un peu plus une partie des Français refusant les injonctions du gouvernement. On en vient à abandonner avec une alacrité surprenante les principes fondamentaux de la vie en société et des principes français d’unité, de fraternité et même de la sacro-sainte égalité pour punir ceux qui refusent de plier… pour aboutir à une cacophonie stupéfiante de débilité. Certains politiciens, bêtes à manger du foin, pavaneront ensuite sur les plateaux en s’interrogeant niaisement sur la désaffection des Français de la politique… Français qui, eux, continueront de constater le découpage en tranche toujours plus fine de leurs libertés, et la multiplication des poids et des mesures rendant chimérique toute unité du pays : on imagine mal le pass sanitaire correctement appliqué dans les cités chaudes du territoire, on imagine mal les faunes interlopes de ces lieux l’utiliser et on imagine encore plus mal la police et la justice intervenir pour s’assurer de la véracité des pass qui y circuleront. En définitive, le pass sera surtout d’application dans les grands centres bien quadrillés par la maréchaussée pas trop encline à faire revenir l’ordre ailleurs que là où il est déjà présent. Les petits bourgs de campagne où tout le monde se connaît bénéficieront d’un laxisme qu’imposent ces lois foutraques écrites par des semi-débiles. La citoyenneté française va dès lors devenir un patchwork grotesque, le territoire mité par les adaptations inévitables de lois impraticables. Le gain sur le vivrensemble va être palpable, ce sera supayr. |